Tandis que certaines marques abandonnent définitivement leur icône historique (cf. Malabar, pour ne citer qu'eux), d'autres rafraîchissent la leur, comme la célèbre marque Cérébos, spécialiste du sel de table depuis 1902.
Tout le monde connaît l'image de ce petit bonhomme qui coure derrière un piaf, salière à la main, pour le choper et le croquer tout chaud. Enfin ça c'est la légende, inspirée de Charles Perrault. Mais ici c'est une autre légende qui se raconte :
Il était une fois… un petit garçon malade qui refusait de prendre son remède, trop fade. Un oiseau, recueilli par l'enfant, alla chercher le sel le plus pur et le déposa dans le remède, permettant à l'enfant de guérir. Ainsi naquit une longue amitié entre l'enfant et l'oiseau.
En réalité, cette légende est presque vraie. Je dis presque parce que l'oiseau en question était chimiste et père de l'enfant malade, dont le remède à base de phosphate de chaux était des plus indigestes.
Un brin de poésie qui se ressent fortement dans le nouveau logo que la marque Cérébos s'offre à l'aube de ses 110 ans.
Typographie revue avec une police manuscrite, l'enfant, devenu une silhouette, rhabillé au goût du jour, l'oiseau qui courait au sol désormais en envol, le tout sur un dégradé radial de bleu, je vous avouerai que je trouve ce logo très beau. Vraiment. D'une rare poésie. Une véritable réussite pour une marque qui a souhaité conserver son symbole adopté en 1962, tout en le modernisant. Une réussite due à l'agence Feria (Taureau Ailé, Maison du Café, Fleury Michon, ...), même si la silhouette et les couleurs rappellent un tout petit peu le logo du groupe Danone.
Cet univers poétique n'est pas sans rappeler Le Petit Prince de Saint-Exupéry, et d'ailleurs la marque est partenaire de l'association Petits Princes, avec qui elle organise un concours de dessins pour permettre aux participants et à des enfants gravement malades de réaliser leurs rêves. Une initiative qu'on ne peut que saluer, et qui donne encore plus d'ampleur à cette silhouette et à l'histoire de la marque, d'origine française et désormais détenue par le groupe européen Esco, filiale de l'allemand K+S, leader mondial du sel.
La nouvelle identité visuelle, déclinée sur tous les supports de la marque, peut s'admirer sur le nouveau site internet de Cérébos, mais aussi sur la nouvelle campagne d'affichage de la marque en galeries commerciales ( 2826 faces, avec le réseau Clear Channel), mais également bien entendu sur le packaging des fameuses boîtes de sel à bec verseur, invention révolutionnaire de la marque, packaging qui a fortement évolué depuis plus d'un siècle.
Et aujourd'hui, la marque mise beaucoup sur l'idée de pureté, qualité intrinsèque de son sel et essence de la légende fondatrice de Cérébos, dans sa communication, d'où la traduction de ce nouveau logo par Feria et la simplicité, l'épurement visuel de la boîte domestique. Une démarche qui se constate également sur les autres produits de la marque, comme le sel au piment d'Espelette ou le Gros sel.
Avec 17,5% de part de marché, la deuxième marque nationale du secteur après La Baleine espère bien redonner envie au consommateur d'adopter ce petit garçon et son oiseau dans la cuisine.
Un objectif qui devra être facilité grâce à ce magnifique logo qui (encore une fois je le répète), m'a très agréablement surpris.
Quand j’étais petite, pour m’occuper, on me donnait souvent une poignée de sel pour aller attraper les oiseaux. Leur déposer du sel sur la queue les empêchait de s’envoler et donc on pouvait les caresser. Ça ne marchait pas si on jetait le sel de loin, il fallait vraiment s’approcher. Ça coutait à mes oncles une poignée de sel toutes les demi-heure, et en échange ils avaient la paix car je divaguais dans les environs. Du coup, un logo avec un oiseau qui vole ne représente pas fidèlement la méthode.
Ce visuel, que je trouve également très beau et poétique me fait beaucoup penser au jeu Limbo perso :
http://www.journaldugeek.com/files/2013/07/Screenshot-9.jpg
ou acheter une boite ancienne 1981
sel cerebos
J’adore cette histoire !
pis arriver à balancer du sel sur la queue d’un oiseau, c’est aussi facile que d’aller au pied de l’arc-en-ciel
c’est un rêve, quoi
Mais Cérébos est teeeeellement biengue, que t’y arrive, petit ;-)
C’est vrai moi même je ne connais pas cette histoire ! Père MrMustard raconte nous une histoire !^^
en effet le bleu est joli
mais je pensais que la police manuscrite faisait toujours partie du logo (!)
un regard sur l’image historique de l’évolution est j’ai pu me rendre compte que pour moi, le paquet n’avait pas beaucoup évolué depuis 1972 ou 81 (??)
mais à part la typo de 2002, avant, ça ressemble un peu à du « manuscrit »
et puis je pense que le logo a évolué car plus personne ne connait la légende du sel sur la queue du piaf, je pense
L’histoire qu’on raconte aux enfants, c’est que pour attraper un oiseau, il faut mettre du sel sur sa queue. Sous-entendu que si on est assez proche pour le faire, on est en réalité assez proche pour l’attraper directement sans sel. Tout simplement.