Roland Garros s’affiche

Voici un article qui ne s'inscrit pas vraiment dans l'actualité... c'est plutôt un article d'intersaison !
L'affiche 2013 des Internationaux ayant été dévoilée fin 2012... le tournoi débutant fin mai... c'est un moment parfait pour sortir ses balles et tailler des shorts !

Des artistes internationaux

C'est en 1980 que Daniel Lelong, directeur de la galerie du même nom, propose à la Fédération Française de Tennis de confier la conception de l'affiche à un grand nom de l'art contemporain. C'est Valeria Adami qui signera l'affiche de 1980, puis suivront Miro, Arman, Tapies, Pignon-Ernest... Aujourd'hui c'est David Nash qui signe la 34e affiche de cette collaboration.

Pour reprendre le "wording" de la FFT, il s'agit d'une "simple balle de tennis. Jaune, solaire, brûlante… Dans une abstraction poétique. Un travail qui allie force et délicatesse. Entre ciel et terre, ces balles tourbillonnent au-dessus d’un filet imaginaire parce qu’invisible. Elles expriment la créativité de Nash et celle du tournoi. À l’éclat d’un printemps parisien ensoleillé répond la puissance des échanges sur la terre battue du court Philippe-Chatrier."

Pour ma part, je dirais que c'est une bonne affiche de "MANAA" ( Mise à niveau en Arts Appliqués ).
Faut dire que dans l'histoire des affiches de Roland Garros, il y a déjà eu quelques "perles".

Les affiches qui franchissent la ligne blanche !

Si le principe de confier la réalisation de l'affiche à un artiste part d'une idée généreuse... le résultat est loin d'être probant ! Un artiste n'est pas nécessairement un bon graphiste. L'inverse est rarement vrai aussi.

Dans le palmarès des affiches les plus étranges, on pourrait citer l'affiche 2005 de Plensa comme l'affiche la plus sinistre :

L'affiche 2000 de Tapiès comme la première affiche réalisée en moins de 2 secondes:

L'affiche 2009 de Klapheck, comme l'affiche la plus crayon de couleur année 70.

Les finalistes !

Heureusement, dans le lot il y a quand même quelques réussites !
L'affiche de 1984 par Aillaud traduit bien l'ambiance de l'événement...

Celle de Pignon-Ernest en 1994, certes très classique, raconte bien ce sport sans rien en montrer... juste un geste qui résume tout !

Et mon coup de cœur va pour cette magnifique coupe de cheveux !