Graphéine – Agence de communication Paris Lyon

Panama Pampers : un canal d’aveux

titre-panama-papers

Panama Papers

Puisqu'amende honorable est déjà à moitié pardonnée, puisse le fisc nous pardonner les 50% restants. Voici nos aveux, qui devant l'Assemblée nationale, tel Jérôme Cahuzac, seront aussi véridiques qu'un serment d'hypocrite en première année de médecine (option implants capillaires).

En effet, avant que la déferlante "Panama Papers" ne rejaillisse sur notre modeste agence, avant que notre nom soit mélangé avec Vladimir Poutine, Bachar El-Assad ou Michel Platini, il nous faut prendre les devants. Avant que le bébé soit jeté avec l'eau du bain, nous avouons détenir chez Graphéine quelques actions panaméennes. Une erreur de jeunesse. Époque graphiste en culotte courte dans les brocantes de vieux papiers.

Pris la main dans le pot de confiture ? De "Panama Papers" à "Panama Pampers", il n'y a qu'un pas.

C'est donc en citant un célèbre auteur girondin que nous souhaitons vous exprimer nos plus plates excuses :

«À Monsieur le Président de la République, au Premier ministre, je demande pardon du dommage que je leur ai causé. À mes collègues parlementaires, à mes électeurs, aux Françaises et aux Français j’exprime mes sincères et plus profonds regrets. Je pense aussi à mes collaborateurs, à mes amis et à ma famille que j’ai tant déçus.»

Notre défense

Pour notre défense, ces 5 titres de "l'Emprunt Compagnie universelle du canal Interocéanique de Panama 8 juin 1888" qui n'ont jamais été déclarés au fisc ont une valeur fiduciaire de 300 francs ancien régime, soit 3 francs époque mitterrandienne, ou encore 0,5 euro de nos jours. Avec notre taux d'imposition, nous serions redevables de 0,072 centime. Or il apparait que le formulaire des impôts ne comporte qu'une case après la virgule !

 

En attendant, bravo à ce consortium international de journalistes sans qui ces agissements obscurs seraient restés dans l'ombre des tiroirs panaméens. Mes hommages à Ferdinand de Lesseps sans qui rien de cela ne serait arrivé !

 

Quitter la version mobile