Graphéine – Agence de communication Paris Lyon

Mon client est un graphiste

Les retours clients !

Nos boites email en sont pleines. Nous les attendons avec angoisse. Ce sont les retours clients !

Il faut avouer que les clients n'ont pas toujours tort. C'est vrai, le chat de cette affiche est "anxiogène", on va mettre un "lol cat".
En réalité, un excès de marketing, de consensus, de politiquement correct, n'a jamais permis d'aboutir à un projet mémorable. Sur une idée originale de MarieJulien nous avons essayé d'imaginer quels seraient les retours clients d'autres affiches mythiques.

Le trait est légèrement forcé, et tout ressemblance avec un situation réelle ne serait que fortuite.
N'hésitez pas à cliquer sur les images pour lire les commentaires en HD !

Un chaton noir ?

Tournée du Chat noir est une affiche du peintre suisse Théophile-Alexandre Steinlen réalisée en 1896 pour promouvoir le cabaret parisien Le Chat noir, fondé par Rodolphe Salis à Montmartre. Inutile de dire que ce cabaret régnait en maitre sur le tout Paris bohème et littéraire de la fin du 19e siècle.

La légende veut qu'en 1881, Rodolphe Salis visite un local vide en vue d'ouvrir son cabaret. Il est reçu par les miaulements d'un  chat errant perché sur un réverbère. Salis lui donnera l'hospitalité faisant de lui la mascotte de son cabaret. Il était noir. Le nom du lieu était tout trouvé !

Bon dans l'histoire, on a un peu oublié le nom du graphiste Théophile-Alexandre Steinlen. Un anarchiste-peintre-sculpteur-illustrateur expert en peinture de "chat" !

Merci de rajouter plus de sang !

Saul Bass, graphiste américain (1920-1996) célèbre pour son travail dans le domaine cinématographique. Il a collaboré avec les plus grands réalisateurs, à la fois pour la création de génériques et pour la conception d'affiches. Il faudra absolument que l'on vous parle de son travail dans notre rubrique les Grands noms du design graphique. En matière d'affiches, le travail de Saul Bass est révolutionnaire pour son époque. Contrairement aux usages hollywoodiens qui consistent à mettre essentiellement des éléments visuels issus du film (principalement les portraits des acteurs), Bass opte pour une synthèse graphique minimaliste. L'impact est immédiat. Chacune de ses affiches est un chef d'œuvre graphique !

Malheureusement, on peut regretter 50 ans plus tard la piètre qualité des affiches de cinéma. On va mettre ça sur le dos des retours clients.

Bob Dylan n'est pas noir !

A l'origine il s'agit d'une affiche intégrée en bonus dans la pochette d'une compilation des tubes de Dylan. On est en 1967. Depuis cette image, ainsi que le "I love NY", est rentré au panthéon du design graphique. Le crédit en revient évidemment à Milton Glaser. Pour l'anecdote, à cette époque Dylan était en train de rompre son contrat avec sa maison de disque, du coup, il se fout complètement du travail de Milton. D'ailleurs, ils n'auront absolument aucun échange.

Un projet sans retour client ! Le rêve !

Autre anecdote, Milton Glaser s'est inspiré d'un autoportrait en papier découpé de Marcel Duchamp pour créer son affiche.

La Joconde se retourne dans sa tombe !

Le 1er avril dernier, nous rigolions déjà avec ce logo (cf : https://www.grapheine.com/actulogo/logo-du-louvre-soleil). Qui aime bien châtie bien. Ce logo est un monument du design graphique signé Grapus. C'est un exemple de logo qui ne décrit rien du bâtiment, mais qui nous raconte avec poésie l'ouverture sur le monde que doit nous procurer le Louvre.

Pour le coup, et pour la petite histoire, c'est grâce aux retours client que nous devons ce logo ! En effet, lors de la consultation, l'Atelier Grapus avait tout d'abord proposé un logo avec la pyramide stylisée, un peu façon "Centre Pompidou". Heureusement, la mégalomanie de l'architecte Ieoh Ming Pei a fait tourner le cours des choses. Ce dernier ne supportait pas que quelqu'un d'autre que lui puisse dessiner la pyramide. Il n'a donc pas autorisé le musée à utiliser cette dernière dans le logo.

C'est en remettant l'ouvrage sur la planche à dessin que Grapus trouvera cette sublime idée.

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