Pierre Bernard & Grapus, « graphisme d’utilité publique », 1942/2015

23 mars 2016  |   5 Commentaires   |    |  

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(Photo : Pascal Béjean)

En novembre dernier, Pierre Bernard cassait sa pipe, sa plume, son crayon de couleur et ses mille autres moyens d'expression. Il était né 73 ans plus tôt, à Paris. Il est forcément parti trop tôt, laissant derrière lui, via Grapus, l'une des plus intéressantes pages de l'histoire du graphisme en France.

Nous allons essayer de vous conter (en partie) cette histoire, celle de Grapus et celle de Pierre Bernard. Je précise en partie, car il semblerait bien vain de définir avec précision la trajectoire "bordélique et protéiforme" de Grapus, et encore plus la place de Pierre Bernard au sein de cette aventure collective. La seconde partie de l'article traitera plus spécifiquement de son parcours individuel à travers l'Atelier de Création Graphique.

(Cet article s'inscrit dans notre série de portraits "Les grands noms du design graphique".)


Les années de formation

Formé aux Arts déco, il cofonde à la fin des années 1960 le collectif Grapus avec ses amis de promo François Miehe, Gérard Paris-Clavel, Jean-Paul Bachollet et Alex Jordan. Cette fine équipe aura totalement réinventé le “graphisme d’utilité publique” en l'espace d'une vingtaine d'années, créant collectivement des milliers d'images engagées, enragées, drolissimes, puissantes, poétiques...

 

La Pologne et Henryk Tomaszewski

En 1964-65, Pierre Bernard et son acolyte Gérard Paris-Clavel -qui deviendra un autre membre fondateur de Grapus avec François Miehe- découvrent la Pologne, appartenant à l'époque au bloc soviétique. Pierre est embauché en tant que stagiaire auprès d’Henryk Tomaszewski qui lui enseigne le graphisme culturel et l'art du sens du message graphique.

C'est Michel Quarez qui était parti l'année précédente en stage là-bas qui avait ramené le virus "polonais" aux Arts déco. Il faut dire que le travail de Tomaszewski était impressionnant de modernité et d'énergie (cf images ci-dessous). Ses créations, très fortes et colorées, luttent pour l'indépendance du graphisme et du message culturel, à l'heure du Stalinisme et du réalisme socialiste polonais. Pierre Bernard venait de prendre sa première piqure de CMJN.

Il prendra alors conscience, grâce à son 'Maître' Polonais que :"Une affiche, c’est la prise de possession d’un message public par un individu (...). C’est un objet public qui lui appartient intimement, puisque c’est sa création. C’est l'investissement individuel dans un acte d’échange collectif".

Bauhaus au pays des 68ards

En 1967, Bernard est étudiant aux Arts-Déco. Il y fait la rencontre de ses deux amis et futurs collaborateurs. Avec les événements de mai 68, les trois hommes se retrouvent au sein des ateliers populaires, où les étudiants des Beaux Arts et des Arts Déco créent des 'joutes visuelles' et produisent chaque jour des milliers d'affiches pour la lutte populaire.

(NB : Ces affiches sont évidement des créations collectives. Pierre Bernard, et ses amis de Grapus n'en sont donc pas uniquement/nécessairement les auteurs.)

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Libération y consacre un strip dans son 'approche décontractée du Graphisme' :

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Les années Grapus

En 68, le gouvernement français se rend compte que le mouvement Bauhaus est passé à la trappe en France, et décide d'installer rue d'Ulm les membres enseignants du Bauhaus à Ulm (la ville Allemande) qui se retrouvent à ce moment-là sans subventions. Naît alors l'Institut de l'Environnement, au sein duquel les trois hommes y trouvent un lieu où continuer à explorer des formes d’expression alternatives, et questionner la soumission à la commande. Si ce type de lieu de création collective a déjà été expérimenté dès les années 1950 par les Américains de Push Pin Studios, ou dans les années 1960 par les peintres espagnols antifranquistes de Equipo Crónica, l'Institut de l'Environnement propose alors une nouvelle manière de faire coïncider engagement politique et création graphique.

Dans cet environnement politisé et communiste, qualifié de 'Stalinien' par ses opposants, Bernard, Paris-Clavel et Miehe fondent Grapus, contraction de 'Crapule Stalinienne', crap-stal et de 'graphiste'.

Ci-dessous, le texte de présentation du collectif lors d'une exposition à la Maison de la Culture de Grenoble en 1979.

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Du social au pays de la publicité

Dans les années 70, la publicité est reine. Pierre Bernard résume bien l'histoire de cette suprématie dans l'interview de Forme-Vive :

"Les pays anglo-saxons ont eu une évolution beaucoup plus harmonieuse, beaucoup plus lente avec le graphisme. Celui-ci est implanté beaucoup plus profondément dans leurs sociétés qu’il ne l’est chez nous. De notre côté la réclame s’est transformée en publicité à travers le travail de Savignac essentiellement – qui était un chef de fil et un mec très drôle, une sorte de génie un peu anarchiste comme on les aime ici en France. Pour moi il a mis un coup d’arrêt au développement du graphisme. « Cassandre a été battu par Savignac » et je trouve cela bien dommage : cela nous a fait prendre un retard considérable."

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Bernard et ses amis s'engagent à contre-courant contre le "doux poison de la publicité" en proposant des affiches dans des domaines où le budget est rare. Associations, culturel, social, engagement communiste... Grapus défend les petites voix. A la même époque, les trois compères enseignent aux Arts Déco. Ils se heurtent au graphisme suisse minimaliste, strict et droit, au service des règles et de la reine Publicité.

En opposition à ce style et plus globalement aux règles préétablies, Grapus s'engage pour servir une cause qui lui est chère, avec ce désir artistique "d'acte gratuit" et impulsif, qui s'oppose à un graphisme payant, servant la publicité. L'art contre le graphisme. L'impulsion contre les règles. Les causes sociales contre les causes lucratives. Le style du collectif réside dans une collaboration unie des 3 puis bientôt 10 membres, intellectuels aux traits enfantins et à l'aspect ludique. Les textes sont presque toujours écrits à la main, les dessins tremblants ressemblent à des dessins d'enfants, offrant un ton global qui dénote et jure presque avec la photographie utilisée alors en publicité, et bien sûr au mouvement suisse. Les artistes jouent avec des textures, des mots, des couleurs.

Encore une fois, la BD de Libération résume bien le climat créatif et collaboratif.

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L'anti graphisme suisse

Dans une interview publiée par Téléréma, Pierre Bernard nous raconte bien le positionnement Grapus, aux antipodes du graphisme suisse.

« En 1970, quand nous avons commencé à enseigner, nous voulions parler de tout, car nous étions portés par cette énergie de la connaissance des images, de la construction, de la déconstruction. Les Suisses ne parlent de rien. Jean Widmer, je l’ai eu comme enseignant, et ça a été un bon prof. Mais Widmer, travailler avec lui c’était.... quelques gestes. Un silence absolu et, simplement, il emmenait votre regard sur la forme là où il fallait, mais sans un mot. Ou alors des mots tellements banals. Les sujets aussi étaient banals. Publicitaires. Alors ça a été le point de rupture entre son enseignement et nous, Grapus. Nous disions : il n’y a pas que le produit dans la vie, on peut parler du théâtre, du cinéma, des émotions... Et là, aux Arts déco, entre les Suisses et nous, c’était un peu tendu. Avec Widmer, on apprenait un savoir-faire, et c’était une excellente chose. C’est de l’artisanat et on ne discute pas les règles. Alors qu’à Grapus, tout notre plaisir était de discuter les règles pour voir si elles étaient valables. Pour vérifier si elles étaient au service d’un intérêt de classe qui n’était pas le nôtre. »

Voici quelques affiches de leur cru.

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Ultime tentative

Sur le blog 2avrile, Pierre Bernard nous raconte la création de cette affiche. En voici un extrait :

C’est une affiche qui date de 1985, créée à partir de la photo de deux chiens en train de procréer, prise à l’occasion d’un reportage pour le livre Zup de famille. [...] Il s’agissait d’imaginer une affiche pour Grapus, à l’occasion d’une exposition [...]. C’est parti de discussions et c’est quelque part une sorte de figure très emblématique, très volontariste et très clownesque de l’engrossement de la culture (rires). Le titre de l’affiche était Ultime tentative. C’était une vision un peu désespérée de la situation. Il y avait aussi une réflexion autour de la nécessité quotidienne du luxe. C’est à dire que nous pensions que la nécessité sociale du graphisme était de faire briller la vie, d’être en rapport avec le bonheur par les signes. Dans le meilleur des cas, ce n’est pas son rôle tout le temps. Enfin, il y avait un côté revanche sur le commanditaire et le public endormi ou le public qui refuse tout effort, avec ce clown qui se donne beaucoup de mal. Concernant la technique, cela correspondait à un moment où on adorait faire de la « tatouille » picturale. On travaillait souvent sur des films transparents pour associer du dessin et de la photo.

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Heureux qui communistes...

On le voit, dans la trajectoire irrégulière de Grapus, il y a une aventure collective et communiste. Tout le monde gagne la même chose (à vrai dire, très peu... compte tenu du modèle économique) avec la complexité de matérialiser cet idéal quand il s'agit de création, d'auteurs et donc d'égos. Pierre Bernard résume bien la situation dans l'entretien qu'il a donné à Formes Vives en 2006 :

On s’est mis en collectif parce qu’on avait aussi cette idée que faire des images politiques c’était les réfléchir jusqu’au bout ensemble : les parler ensemble, les critiquer ensemble, etc. et donc de les faire ensemble. Le faire est l’un des problèmes d’aujourd’hui* : cela a été discuté ensemble, conçu ensemble, critiqué ensemble mais, concrètement, fait par des gens différents."

* En 2006, suite à la remise du prix Erasme et l’édition d’un catalogue d’affiches, une vive polémique a éclaté entre Pierre Bernard et ses anciens collègues de Grapus . Le différend porte notamment sur l’attribution des copyrights des images.

Pourtant cette approche collective aura duré presque vingt-ans, avec différentes phases, différentes périodes. L'entrée et la sortie de nombreux collaborateurs. La liste est aussi longue qu'impressionnante. Voici une tentative de résumé directement réalisé garce à l'indispensable ouvrage "Comment, tu ne connais pas Grapus ?" de Léo Favier.

Pour lire ce schéma : En gris c'est "Grapus", en bleu les principaux fondateurs, les autres noms sont les différents collaborateurs, positionnés approximativement en fonction de leurs dates d'arrivée dans l'équipe, et aussi en fonction de leur proximité de travail avec tel ou tel fondateur. Les flèches indiquent parfois les trajectoires. Par exemple, la trajectoire de Vincent Perrotet, il lance un temps un collectif avec Pierre Milville et Pierre-Laurent Thève, puis un autre "courage!" avec Pierre Di Sciullo, pour revenir travailler dans Grapus avec Gerard Paris-Clavel avant de fonder les Graphistes associés avec ce dernier.

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À partir des années 1985-86, Grapus prend un virage dangereux, en concourant sur des gros programmes d'identités visuelles institutionnelles (La Vilette, le Louvre...). Les premières tensions apparaissent et les prémisses d'un divorce se font sentir : les membres du collectif commencent leurs infidélités. Alexander Jordan lance le Bar Floréal, un lieu dédié à la photographie; Gérard Paris-Clavel et Vincent Perrottet, lance les prémices de ce qui allait devenir Ne pas plier, une association « pour qu’aux signes de la misère ne vienne s’ajouter la misère des signes ». On se retrouve donc en 1989, avec trois équipes au sein de Grapus. La signature commune est toujours effective, et les bureaux toujours partagés, mais un système d’une double signature apparait. Grapus/Graphistes associés autour de Gérard Paris-Clavel et Vincent Perrottet, Grapus/Atelier de Création Graphique autour de Pierre Bernard et Grapus/Nous travaillons ensemble autour d’Alexander Jordan.

1990. Nouvelle décennie. La séparation devient effective. Grapus disparaît.


Les identités visuelles

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1981 - Secours populaire français

Ce travail d’accompagnement graphique du Secours Populaire a commencé en 1981, à Grapus, avec la création de la main ailée devenue logotype. En 1990, l’atelier «Nous Travaillons Ensemble» a poursuivi le travail et, à partir de 2000, Pierre Bernard reprends le flambeau au sein de l'Atelier de création graphique.

Personnellement, pas besoin de fouiller loin dans ma mémoire visuelle pour retrouver ce logo. Pourtant, puisque c'est l'un des premiers logos que j'ai réellement regardé, cette mémoire remonte probablement à mon adolescence. Mais il n'a pas vieilli. Sa force, son message s'exprime toujours aussi nettement. C'est toute la promesse d'humanité et de solidarité résumées en trois traits, l'héritage de Cocteau et Picasso réuni, une claque dans ma petite gueule de futur graphiste. Merci Grapus.

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D'après Pierre Bernard deux objectifs sont essentiels pour accompagner l’association. Le premier est de veiller à la cohérence graphique de son identité nationale et cela malgré le grand nombre et la diversité des intervenants et des actions menées. Le second est de privilégier dans l’expression, la parole vive, les esthétiques généreuses ainsi que la richesse des formes pour dire la vitalité de l'action solidaire et ses effets vivifiants.

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1985 - Parc de la Villette

Le logotype créé à partir de trois symboles géométriques évoque directement le fonctionnalisme du Bauhaus. C'est également un travail créé en écho à l'architecture de Bernard Tschumi et Adrien Fainsilber. Le logo avec les trois couleurs « actives » présente la cité dans son ensemble, et avec l’association d’un noir, plus d’une couleur, un lieu en particulier.La Cité de la Musique fut symbolisée par un cercle bleu, la Cité des Sciences et de l’Industrie par un carré rouge et le parc de La Villette par un triangle vert. La grande réussite du projet tient donc à la souplesse d’un signe sans cesse changeant, à la fois unique et multiple.

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Avec La Villette, Grapus avait passé un contrat assez étonnant. À vrai dire, à cette époque, aucun client ne savait vraiment quoi faire d'un logo une fois la papeterie livrée. Afin d'assurer le service après-création, ils ont eu l’idée de passer un contrat "annuel" avec La Villette, établissement qui en retour pouvait les interroger sur n'importe quel sujet pour un montant fixe.

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1990 - Les parcs nationaux

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En réponse à la commande d’origine — sept logotypes pour sept parcs — Pierre Bernard, alors à cheval entre Grapus et l'Atlelier de Création Graphique, avait proposé une identité où la représentation institutionnelle, la signalétique, le design des imprimés, des cartes, ou encore celui des objets formait un tout. Un seul et même emblème a été imaginé et dessiné, symbole commun à tous les territoires. Ainsi, chaque parc dans sa singularité témoigne du concept de l’unité et de la richesse inépuisable qu’annonce son label. (source)


 

1989 - Musée du Louvre

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En 1989, la pyramide d’I.M. Pei symbolise et consacre majestueusement la réouverture de l’entrée du Musée du Louvre presque entièrement transformé. En relation avec la maîtrise d’œuvre architecturale, la signalisation interne des espaces a été confiée à un bureau américain Carbone Smolan Associates qui a fait le choix décisif du caractère Granjon comme principale typographie d’accompagnement.C’est en prenant en  compte le résultat de cette phase que les autorités du Louvre décident, pour la première fois dans leur histoire, de se doter d’une identité graphique commune aux sept départements pour communiquer avec le public. À cet effet, elles organisent une consultation. La nouvelle identité devra naître de l’orientation signalétique mise en place et figurer, pour les mois et les années à venir, la nouvelle existence publique du «Musée du Louvre». Le projet présenté par l’atelier Grapus est retenu. Après plusieurs mois de mise en place, la décision est prise d’abandonner le préfixe «Musée du» et de dessiner le nouveau logotype avec le seul vocable «Louvre». La ligne graphique amorcée sous la signature Grapus sera développée par l’Atelier de création graphique jusqu’en 1993. (source)

Cette commande est symbolique parce qu'elle signe la fin de Grapus. Gérard Paris-Clavel et Alex Jordan pensant qu’elle était contraire à leur engagement politique, contrairement à Pierre Bernard et de Jean-Paul Bachollet.

Un article entier pourrait être dédié à ce logo.
Euh, je me corrige : "Un article entier sera dédié à ce logo".
Tellement de choses à raconter qu'on vous réserve ça pour un jour prochain.


 

1990 - L'Atelier de Création graphique

Pierre Bernard fonde donc l'Atelier de Création Graphique au sortir de Grapus. Il embarque Dirk Behage et Fokke Draaijer avec qui il travaille étroitement depuis plusieurs années. Le fonctionnement de la nouvelle équipe est forcément différent de celui de Grapus. Difficile de travailler de manière horizontale et égalitaire avec les nouveaux collaborateurs, souvent plus jeunes. L'époque communiste est résolue.

La suite du parcours est plus classique, l'équipe de l'atelier fluctuera au grès des périodes, et répondra à de nombreuses commandes publiques, toujours avec la conviction que le graphisme a une fonction culturelle d’utilité publique. Le mieux est simplement de l'écouter parler !

Voici un petit aperçu du travail réalisé depuis 25 ans.

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Poursuivre les lectures...

L'entretien de Pierre Bernard avec Formes Vives
Article de Telerama Pierre Bernard, conscience sociale du graphisme
Portrait de Pierre Bernard sur Indexgrafik
Vidéo du centre Pompidou : Pierre Bernard / Prix Erasme 2006
Une interview en français dans Addmagazine issue 7
Un entretien vidéo en anglais pour Slanted Magazine #25
À propos de l’identité du Centre Pompidou
Allocution de Pierre Bernard, cofondateur de l’atelier Grapus, lors de la remise du prix Érasme en 2006


Enfin, vous pouvez également lire les autres portraits issus de la série "Les grands noms du design graphique" :

- Josef Müller-Brockmann, « swiss style », 1914/1996
- Franco Grignani, « grafica cinetica »,1914/1996
- Rolf Rappaz, « c’est de la bâle », 1914/1996
- Roger Excoffon, «coup de mistral», 1910/1983
- Alexander Girard, «the color-fool», 1907/1993
- Edward Bawden, «great illustration from great britain» 1903/1989
- Martin Sharp, « sydnédélique » 1942-2013
- Herb Leupin, « un grand suisse »“ , 1916-1999
- Jacno, « cinq lettres capitales ! », 1904/1989


Texte : Tiphaine Guillermou et Graphéine.


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5 commentaires :

  1. Arrête Edmond :

    Je détiens une collection d affiches sur le thème des jeux olympiques portant la mention graphiste 80.
    Est que ca peut intéressé je les détiens depuis une cinquantaine d’années.
    Merci

  2. batardy :

    Bonjour,
    il me semble qu’il manque un des aspects à savoir la travail de Grapus pour le compte du PCF dans les années 70-80 ?
    Qu’en pensez vous ?
    Merci
    Christophe Batardy

  3. alain raymont :

    Il faudrait ajouter un chapitre sur le travail avec las villes d’Ivry et de Vitry entre autres, bulletin municipaux..;
    J’ai une excellente anecdote là dessus.
    AR

  4. V :

    Voir également l’ouvrage collectif publié sous la direction de Catherine de Smet et Béatrice Fraenkel : Etudes sur le collectif Grapus 1970-1990… : Entretiens et archives, Paris, B42, 2016 !

  5. B# :

    Très bien documenté. Merci.
    PS/ Bauhaus et non Bahaus ;)

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