En rangeant nos dossiers de travail, nous sommes retombés sur l'un de plus grands regrets. Il s'agit d'un projet non-retenu de charte graphique pour le Musée des Confluences à Lyon. On vous raconte en fin d'article le "pourquoi" de ce regret particulier. On s'en mord encore les doigts.
Comment ré-enchanter une charte graphique ?
Dans cet appel d'offres, il s'agissait de réinventer, réenchanter la charte graphique du musée. Notre ambition était de lui apporter de l’audace et de l’innovation, de la fraicheur et de la jeunesse. L'enjeu était également de l’imaginer en mouvement et de manière responsive pour répondre aux enjeux digitaux.
Ce musée est situé à la confluence du fleuve Rhône et de la rivière Saône. Le logotype à été conçu par Ruedi Baur et ses équipes il y a une dizaine d'années. Le principe graphique initial s’articule autour d’une rencontre et d'une superposition de deux images dont l’intersection laisse apparaître en filigrane, deux formes pointant l’une vers l’autre. C'est une promesse de rencontre, de croisement, une invitation à voir le monde sous un autre angle, pour finalement prendre de la hauteur. Notre proposition s'inscrit dans la continuité ce concept.
Concept graphique
Notre projet est organisé autour de trois axes, à savoir le principe originel de la rencontre, mais aussi deux nouvelles idées, le rayonnement ainsi que la révélation.
La notion de rencontre s’illustre par deux triangles dont les sommets s’attirent et se rejoignent en un seul et même point. En se rejoignant, les deux triangles ne constituent plus qu’une seule forme, un spectre lumineux dont les faisceaux illuminent les cultures de notre monde. C'est la rayonnement. Enfin pour l'idée de révélation, nous avons imaginé un principe de rideau ou de voile se levant, laissant entrevoir une ouverture sur le monde qui amplifie sans limite notre champ de vision.
Petite histoire qui m’a permis d’expliquer pourquoi je demande un rendu en temps et en heure à mes étudiants sinon c’est zéro…