Et si on disait non aux écrans vidéos publicitaires dans l’espace public ?

27 avril 2018  |   5 Commentaires   |    |  

Dire nons aux écrans publicitaires vidéos

Au pays des sucettes Decaux...

Il est un sujet qui pourrait sembler délicat d'aborder quand on travaille dans la communication : la question des écrans vidéos publicitaires dans l'espace public !

On pourrait imaginer que critiquer ces dispositifs reviendrait à se tirer une balle dans le pied. Eh oui, plus d'écrans publicitaires, donc plus de publicité, donc plus de clients...
Sauf que... nous aussi, ça nous casse les pieds de sentir notre regard piégé par ces écrans qui s'imposent à nous sans ménagement ! On a beau faire partie de la grande famille des agences de communication, cela ne nous empêche pas d'avoir un point de vue tranché sur le sujet !

N'avez-vous pas déjà fait l'expérience sur un quai de métro ou de train ? Ce moment où votre regard est irrésistiblement attiré par ce truc qui bouge... une publicité pour des chaussures ? Moi personnellement, à ce moment là, je préfèrerais ne pas être dérangée dans mes pensées !

Bref, nous allons vous parler d'un sujet sérieux.
Et même si l'article est un peu long, il mérite d'être lu et partagé !
Il sera question d'économie de l'attention, d'écologie visuelle, de JC Decaux, de regards bradés... et surtout de ces « Règlements Locaux de Publicités » qui sont en train d'être votés un peu partout en France, et contre lesquels chacun de nous peut agir ! Nous verrons comment à la fin de l'article.

Alors... action... la lecture peut commencer !

PAris affichage jeux olympiques

Paris et JC, c'est fini

Exclusif : Paris se sépare de JCDecaux ! Le vent a tourné et le contrat juteux qui unissait la ville au publicitaire a pris des allures de divorce. JCDecaux s'est vu retirer la garde de ses petits vélib, suite de quoi la rupture a été brutale avec un contrat publicitaire rejeté qui promettait -entre autres- l'installation d'écrans numériques dans Paris. Une histoire d'amour en 3 saisons qui finit mal, mais qui est loin d'en être à son dernier épisode. On va pas beaucoup spoiler en vous racontant que l'épisode final se déroulera autour du marché publicitaire des jeux olympiques.

1 - L'histoire commence avec un marché public qui tourne au vinaigre. JCDecaux avait remporté l'appel, et proposait 15% d'écrans numériques dans son contrat d'origine. Problème : ces écrans numériques sont interdits par la législation du Règlement Local de Publicité de Paris (art P4.1.1). La diffusion de publicités numériques lumineuses sur des écrans à Paris est aujourd'hui illégale dans les espaces publics. Deux sociétés concurrentes saisissent la justice et le contrat Paris - JCDecaux est révoqué.

2 - Coupée dans son élan, la ville n'a pas le temps de relancer un appel à projet pour rebondir. Paris se voit contrainte de mettre en place un 2e marché de gré à gré (= sans appel d'offre) de janvier 2018 à août 2019 avec JCDecaux. Le but est d'éviter une période de vide publicitaire et surtout de ne pas couper cette entrée d'argent sur lequel compte la ville (on parle de 24 M€).

3 - Mais ce deuxième contrat est rompu à nouveau en décembre par le Conseil d'État, car il a été réalisé sans appel d'offre. La Marie plaide la cause du besoin impératif de support de communication pour partager des informations municipales. Cette cause est rejetée par le Conseil d'État qui estime que Paris possède pléthore d'autres moyen de communication, et que l'absence de publicités municipales sur le mobilier urbain (= sur les supports JCDecaux, si vous suivez) n'est pas une entrave.

Pas de bras, pas de sucette en chocolat ?

Résultat, JCDecaux se voit contraint de décrocher ses 1 630 sucettes publicitaires à Paris, et de les laisser dans leur jus, tout gris. Jusqu'à août 2019, Paris sera donc une capitale sans pub. Un temps d'accalmie qui annonce la tempête à venir...

En effet, jusqu'ici les décisions d'affichages était prises au niveau national. Mais la réglementation est depuis peu transférée aux villes qui doivent valider leur règlement local de publicité (RLP) d’ici 2020. Les Mairies auront désormais la responsabilité de « réguler les dispositifs publicitaires et les enseignes » et donc de faire pulluler les écrans lumineux dans leurs villes si elles le souhaitent, ou de soumettre des dérogations pour installer de la publicité près de monuments classés, par exemple. Les publicités lumineuses et numériques sont « spécifiquement encadrées en ce qui concerne leur surface, leur luminance, leur consommation énergétique, leur dispositif anti-éblouissement »... mais pas leur nombre ni leur localisation.
Avec les J.O. qui approchent, la mairie a une superbe occasion de réviser son RLP pour refaire une beauté aux publicités de Paris !

Quand on sait que l'ancien contrat qui liait JCDecaux à Paris rapportait 4M€ à la ville, et que le premier contrat rompu avec ses 15% d'écrans numériques devait s'élever à 30M€ on se dit à priori que cela annonce de belles rentrées d'argent dans les caisses des finances publiques...

Regard en promo publicité écrans vidéos

Notre regard ne vaut pas grand chose !

30 millions d'euros, ça semble beaucoup. À priori, on se dit que ça correspond au budget des bibliothèques ou des crèches parisiennes. Mais lorsque l'on met ça en rapport avec le budget de la municipalité qui est de 8 milliards d'euros, on se rend compte que cela ne fait que 0,3% du budget municipal.

Essayons un autre calcul pour mieux apprécier le gain ridicule de ces écrans vidéos publicitaires. Calculons ce que rapporte à la collectivité « un regard sur ces publicités ». Partons du principe qu'il y a 2,5 millions d'habitants intramuros, et que chaque parisien regarde au moins une publicité par jour, soit 2,5 x 365 jours = 912 millions de regards.
Rajoutons les 35 millions de regards des touristes, et les millions de Franciliens qui passent régulièrement par Paris. On arrive aux alentours du milliard de regards.

30 millions d'euros / 1 milliard de regards = 0,03 centimes.

Notre regard vaut donc 0,03 centimes. En fait, c'est comme si JCDecaux nous payait 0,03€ par jour, soit un peu moins de 1€ par mois pour poser les yeux sur leurs écrans publicitaires ! 

Je ne sais pas vous, mais moi je ne vois pas bien pourquoi je prostituerais mon regard pour moins d'un euro par mois ! Une somme bien ridicule pour le tort qu'elle nous cause, d'un point de vue visuel, écologique et humain.

L'écran publicitaire numérique est un prédateur !

C'est drôle parce qu'aujourd'hui la publicité est interdite près des parcs nationaux ou des monuments classés, mais pas dans les gares ou le métro. On protège la nature et les vieilles pierres, mais on n'épargne pas les humains ? Avec la force d'attraction de l'image animée, il est quasiment impossible de ne pas regarder une publicité sur un écran.

Notre rapport à l'image est donc complètement bouleversé, et notre oeil est instinctivement pris en otage dans ce paysage urbain. Là où le graphiste s'applique à attirer le regard avec conscience, grâce à sa palette de couleurs et de formes, l'image animée vient titiller les réflexes primaires de notre cerveau reptilien. Elle active notre mode de survie. Un peu comme dans une forêt en fait : si vous vous baladez vous remarquerez sûrement quelques jolies fleurs chatoyantes ou des branchages contrastés, mais si un léopard bondit au loin vous ne verrez plus que lui (on est plus en Amazonie qu'à Ermenonville) et vous partirez en courant. Sauf qu'ici, impossible de fuir car contrairement à nos écrans mobiles sur lesquels on peut éventuellement ajouter un bloqueur de publicité, il est impossible de ne pas regarder un écran animé.

Comme l'explique cet article du Monde,« cette technologie exploite le fait que toute image en mouvement dans la périphérie du champ visuel capture automatiquement l'attention de l'individu. Cette réaction automatique, héritage de notre évolution au cours de laquelle le danger pouvait surgir sans prévenir, s'accompagne d'une augmentation du niveau d'alerte et de stress qui favorise la mémorisation du message. » Une prise d'otage donc, avec augmentation de la surcharge cognitive. C'est du travail de pro !

En fait en autorisant l’espace public à ces écrans, on déséquilibre le rapport qu’il existe entre le message et le spectateur... dans le cas de la publicité statique, le spectateur avait encore un « peu » le choix de ne pas regarder. Avec les écrans... plus s’échappatoire... C'est un peu comme la différence entre la pêche artisanale et la pêche en eaux profondes. Avec les écrans vidéos aucun regard ne résistera !

la publicité sur écran captive le regard

Harcèlement de rue !

Il faut ajouter à cela le fait que ces écrans sont dotés de caméras et nous transforment en cobayes malgré nous. En plus d'analyser le temps passé à regarder la publicité animée et le chemin parcouru par notre regard, ces écrans décèlent notre sexe, notre âge et nos déplacements dans certains lieux. La CNIL précise cependant qu'« une information claire doit être affichée dans les lieux où sont mis en place ces dispositifs afin de garantir une réelle transparence vis-à-vis du public » mais on n'a jamais rien vu d'inscrit sur les écrans, si ? Il y a peut-être ici de quoi faire jouer la loi en faveur de la liberté de l'individu !

Il y a quelques mois le journal Les Échos rapportait l'histoire d'une député belge qui attendait tranquillement son tram, juste à côté d'elle, le cadre du panneau publicitaire de son abribus contenait l'objectif d'une webcam, sans aucune justification. « J'aimerais beaucoup savoir à quoi sert ceci sur le montant des pubs LED », a-t-elle aussitôt réagi dans un tweet dénonçant l'oeil inquisiteur. Certes, officiellement, les caméras n'étaient alors pas activées, et n'étaient pas destinées à compter l'audience. L'objectif officiel de ces caméras terriblement discrètes était de mener des actions marketing, par exemple en faisant apparaître la tête d'un passant dans une pub.« Mais qui surveille ces logiciels ? On devrait croire un afficheur sur parole ? Je suis sûre qu'il y a de la collecte de données. »

Si la publicité est soupçonnée de « pistage » systématique dans l'espace public ce n'est pas sans soupçons infondés ! En février dernier, le Conseil d'État, confirmant un précédent veto de la CNIL refusait à JCDecaux le droit d'étudier finement le flux des passants sur la dalle de La Défense, à partir... de leurs téléphones portables. L'idée du leader mondial de la publicité extérieure était de capter pendant un mois les adresses MAC des smartphones, via des boîtiers wifi discrètement installés sur ses totems publicitaires. De quoi reconstituer leurs allées et venues, afin d'affiner l'audience de l'un des principaux quartiers d'affaires d'Europe, arpenté quotidiennement par 170.000 salariés. Pas assez de garanties sur l'anonymisation des données recueillies, a tranché la plus haute juridiction administrative.

Pour l'instant la CNIL peut encore agir contre ces quelques expérimentations, mais qu'en sera-t-il quand la totalités des trottoirs seront équipés d'écrans vidéos publicitaires équipés de caméras sur lesquels il faudra mettre des lunettes pour lire les mentions légales en corps 5 !

écologie de la l'attention

De l'économie de l'attention à l'écologie de l'attention !

Avec ces panneaux publicitaires, nous sommes également en plein dans le sujet de l'économie de l'attentionOn se rappelle à ce sujet la fameuse réplique de l’ancien président de TF1, Patrick Le Lay : « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau disponible. » Dès le milieu des années 1990, le sociologue allemand Georg Franck pointait ces nouveaux dispositifs publicitaires et médiatiques : un nouveau capitalisme « mental », avançait-il, était désormais à l’œuvre : l’attention est une nouvelle monnaie !

Nous vous invitons à regarder cette courte vidéo d'Yves Citton (2min), qui préfère l'idée d'écologie de l'attention à celle d'économie de l'attention !

Nous on préfère Yves Citton à Patrick Le Lay !

 

impact energétique

Des panneaux énergivores !

Cerise sur le gâteau, ces écrans numériques à 2 faces consommeraient 13 x plus que des affichages rétroéclairés classique, soit l'équivalent énergétique d'une famille sur 24h. Sans compter l'impact environnemental lié à la production de ces grands écrans (qui s'applique aussi à notre consommation d'ordinateurs et de smartphones comme le précise cet article : « la phase de fabrication s'avère plus énergivore que la phase d'uti­lisation du produit par les consommateurs. Plus émettrice en CO2, aussi, puisque ces composants sont fabriqués en Chine ou en Corée, dont l'électricité provient du charbon et pèse donc lourdement dans le réchauffement climatique.» Pour plus d'infos, allez jeter un œil sur ce site qui explique l'envers du décors des écrans et des smartphones.

Sur cet argument, JC Decaux et la Maire de Paris font preuve d'une mauvaise foi indéniable. Leur argumentaire : les écrans numériques permettraient de limiter les déplacements motorisés de l'afficheur qui, grâce à la « télégestion » (gestion à distance, donc) n'a plus besoin de se déplacer physiquement pour changer les affiches, ce qui limiterait le nombre de véhicules à moteur, au nombre de 250.

Quand bien même la baisse des déplacements serait significative, reste l'entretien des mobiliers numériques dont JCDecaux lui-même promet qu'il sera quotidien et motorisé et qui exige en effet autant sinon plus de contrôle et de nettoyage que les panneaux déroulants. Bref. Argument balayé.

Pourtant, les mairies ont des tas d'autres bons arguments pour favoriser le développement de ce genre de support de pub numérique.
On vous a récolté les meilleurs :

  • Jean-Michel Confiant : « cela fait partie du futur » (ah oui, c'est le progrès, on n'y peut rien)
  • Jean-Michel Sécurité : « ces supports numériques sont plus agiles pour faire passer l'information en cas de crise ou d'attaque terroriste » (sinon, il y a Twitter)
  • Jean-Michel Sympa : « ce budget permet de financer les crèches » (la redevance JCDecaux représente 0,3% du budget total de Paris, il doit y avoir assez de sous ailleurs pour financer les crèches, non ?)

Mais en réalité, le Jean-Michel qui gagne à tous les coups, c'est celui qui dit tout ça mais qui pense tout bas que 30 millions d'€ c'est quand même sympa.

Certaines villes comme Sao Paolo ou Grenoble ont décidé d'interdire la pub depuis plusieurs années et ne se portent pas plus mal. Mis à part le fait que la communication culturelle soit réduite (souvent au verso des publicités classiques, sur le mobilier urbain), il faut donc penser à de nouvelles solutions d'affichages responsables financées par la ville.

ville de grenoble sans publicité avant après

L'exemple réussi de Grenoble !

En 2014, lorsque Éric Piolle, maire de Grenoble a décidé de ne pas reconduire le contrat entre la ville et JCDecaux, cette décision, loin d’être anodine, a provoqué beaucoup de réactions.

Il s'agissait de libérer Grenoble de la publicité pour « développer les lieux d’expression publique », diminuer l’exposition des enfants à la publicité agressive et planter des arbres ! Il n'était même pas question d'écrans vidéos à cette époque là !

Et le bilan économique ? Un manque à gagner de 0,1% du budget municipal. Autant dire que les Grenoblois ont rapidement digéré la minuscule pilule, et il ya toujours autant de crèches !

Mais la publicité ne faisait-elle pas fonctionner le commerce ?
En réalité, on sait que « seules les multinationales  » peuvent avoir financièrement accès aux campagnes d'affichage. Cette mesure va donc dans le sens d'une meilleure défense du commerce de proximité, en régulant l'omniprésence des grands groupes sur l'espace public. Bref, l'exemple grenoblois est réussi.

Dire non aux écrans publicitaires

Voilà pourquoi il faut dire non aux écrans vidéos publicitaires dans l'espace public :

Tout simplement parce que les écrans vidéos publicitaires...

…sont en surnombre. Nous recevons en moyenne entre 1 200 et 2 200 messages publicitaires par jour.

…représentent une incroyable dépense d’énergie. L'équivalent d'un foyer de 4 personnes !

...nous transforment en cobayes. Leurs caméras captent notre regard (dans les 2 sens du terme) et analysent nos déplacements.

…nous abrutissent, nous et nos enfants. Ils influencent nos goûts, nos besoins...

…véhiculent tous les clichés possibles. Représentations sexistes, stéréotypes sociaux...

…constituent une pollution visuelle et lumineuse.

…font l’apologie de la société de consommation.

…nuisent aux petits commerçants.

…ne rapportent quasiment rien à la ville.

Bref... Il faut absolument dire non !

Alors, qu'est ce qu'on fait
pour faire changer tout ça ?

On l'a vu, les villes doivent voter avant 2020 leur « règlement local de publicité ». Voila pourquoi depuis janvier, la quasi totalité des villes françaises sont en phase de consultation publique. Les citoyens ont leur mot à dire pour faire changer les choses. Enfin, à priori. Et c'est là que vous rentrez en jeu !

À Lyon, le collectif Plein La Vue propose un générateur de lettre anti publicités numériques à envoyer en un clic à David Kimelfeld, président de la Métropole. Ils proposent aussi de signer une pétition  avec plus de 11 000 participants à cette heure.

On sait quand même que la Métropole a déjà signé un contrat avec JCDecaux qui prévoit la mise en place de 5 000 vélov dont 2 500 vélov électriques d'ici 2020 ET d'écrans connectés sur le mobilier urbain. La décision de la ville de Lyon semble déjà toute faite, et on se demande bien à quoi va servir cette phase de consultation publique...

À Paris, cette phase de consultation publique prend fin le 2 mai ! D'ici là vous pouvez agir localement à la mobilisation en vous rendant sur ce site : https://stop-pub.video/participer-localement/ et en signant des pétitions ou en participant à des manifestations diverses.

Et dans le reste de la France ? C'est difficile de récolter les informations et pétitions de toutes villes de France. Mais si vous avez connaissance d'une action propre à votre ville, laissez-nous les informations en commentaires et nous compléterons notre article !

Enfin, dans tous les cas, nous vous invitons à partager et diffuser le plus largement possible l'information, pour éviter que d'ici 2020, nos espaces publics ne deviennent plus que des espaces public-itaires !

 


Nos sources :

Paris
www.lemonde.fr/politique/article/2018/02/05/jcdecaux-contraint-de-demonter-ses-1-630-panneaux-publicitaires-a-paris_5252129_823448.html
www.telerama.fr/sortir/panneaux-jc-decaux-vides-paris-peut-elle-devenir-la-premiere-capitale-sans-pub,n5437189.php

Lyon
www.lyoncapitale.fr/Actualite/Lyon-les-anti-pub-s-attaquent-aux-panneaux-videos/
www.grandlyon.com/fileadmin/user_upload/media/pdf/grands-projets/concertation-reglementaire/20180119_rlp_dossier-concertation.pdf
www.lyoncapitale.fr/Actualite/Lyon-les-anti-pub-s-attaquent-aux-panneaux-videos/

Ville sans pub
www.slate.fr/lien/48139/sao-paulo-ville-sans-pub-paris

Actions en ville
https://stop-pub.video/pourquoi/
http://pleinlavue.frama.io/generateur-d-email/
www.change.org/p/david-kimelfeld-des-arbres-pas-des-pubs-lib%C3%A9rons-la-m%C3%A9tropole-lyonnaise-de-la-pression-publicitaire

Méfaits pub
http://www.affichage-dynamique-facile.com/ecran-dynamique-attire-attention/
https://www.cnil.fr/fr/mesure-de-frequentation-et-analyse-du-comportement-des-consommateurs-dans-les-magasins
https://stop-pub.video/pourquoi/

Et pour terminer, il restera toujours le hacking d'écrans :


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5 commentaires :

  1. Gandou :

    Les militant-e-s de Greenpeace Paris ont monté une pétition pour s’opposer aux écrans publicitaires animés. On peut la retrouver ici https://www.greenpeace.fr/non-aux-ecrans-videos-publicitaires/

  2. On peut voir ça comme une démonstration par l’exemple ?

  3. jukz :

    marrant votre illustration du propos avec les GIF qui captivent l’attention et perturbent la lecture

  4. Arthur :

    Etrange d’illustrer votre article avec des animations :) Si belles soient-elles

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